Le jazz club du Gupta’s à la une !

Le club de jazz du Gupta’s à Angers, à la une du courrier de l’ouest ! Merci à Marie-Jeanne Leroux pour ce bel article ! J’en profite pour remercier chaleureusement l’équipe du Gupta’s : Paritosh Gupta, Anne-Laure Baudin, Stephane Bouvier et tout le personnel, pour leur confiance et leur magnifique travail. Passez tous de très bonnes fêtes, et soyez nombreux à venir soutenir le jazz vivant et les artistes de qualité qui viennent se produire dans ce bel endroit !

Vous êtes parents et souhaitez développer la culture « jazz » de votre enfant en famille ?

Chaque vendredi, à partir de Janvier 2022, nous vous invitons à découvrir avec vos enfants, la fiche d’un musicien de jazz présentée sous forme de carte de jeu de 7 familles illustrée d’une caricature. Un texte concis et adapté permettra à votre enfant de se familiariser avec les grands jazzmen qui ont marqué l’histoire. Cette fiche sera accompagnée d’un extrait musical, ainsi vous pourrez écouter un morceau représentatif du musicien et l’associer à son visage, à son style et à son histoire. Les familles correspondront donc à 7 styles de jazz (New-Orleans, Swing, Bebop, etc…) et les membres de la familles seront remplacés par les instrumentistes (le pianiste, le batteur, la trompettiste…).

A terme, notre défi est de vous proposer un jeu de 7 familles jazz pour Noël 2022. Ainsi, en suivant chaque semaine la parution des cartes, votre enfant et vous, serez familiarisés avec 42 musiciens importants de l’histoire du jazz.
Quant à la révision : elle se fera…en jouant en famille !

Sur le blog, les cartes se trouveront dans la rubrique « Dis, c’est qui ? » dans l’espace des P’tits Swing.
Vous pouvez d’ores et déjà consulter les premières cartes.

Pour rappel, l’espace des « p’tits swing » spécialement conçu pour les enfants de 3 à 12 ans propose :
Des jeux : Labyrinthes, quizz à relier, rébus, coloriages… Tous les jeux sont assortis d’un « player » qui permet d’écouter un morceau de jazz qui se rapporte au jeu.

Des tutos sur la musique de jazz, sa technique (« Dis, c’est quoi ? »), son histoire, les musiciens (« Dis, c’est qui ? »), également assortis d’extraits musicaux.

Des comptines revisitées en jazz, et des comptines étrangères en jazz à découvrir…

Des actualités jazz pour les petits.

Régulièrement, Stan et Amandine postent de nouveaux contenus.

Profitez de cette période de vacances pour faire participer vos enfants au grand concours de dessins et de coloriages !
Les avis, commentaires et suggestions des enfants comme des parents, sont très vivement appréciés.

Bonnes fêtes à toutes et tous !

Stage de jazz vocal

Sonia Cat-Berro et Cécile Messyasz, deux amies et collègues de grand talent, organisent un stage de jazz vocal à Paris les 12 et 13 février 2022 !

Renseignements ICI

Vous pouvez lire l’interview de Cécile Messyasz…

Pour une immersion totale dans l’univers du jazz vocal et du scat, vous pourrez enchaîner avec le stage de Scat organisé par Docteur Jazz et animé par Stan Laferrière et Déborah Tanguy à Angers, les 18 et 19 février 2022 😉

Renseignements ICI

La formation sur le SCAT…

Le dernier défi SCAT

Cadeaux de Noël ? de belles Digigraphies sur le jazz à offrir…

Mon épouse Amandine (qui est notamment la graphiste du blog), est bien trop modeste pour mettre en avant son travail ! Alors je me permets de le faire pour elle 😉

Elle propose sur son site de très belles et originales digigraphies sur le Jazz au format 30×40.

Ces digigraphies à tirage limité sont imprimées sur papier d’Art dans l’atelier familial.

Alors, laissez-vous tenter !…

Comment consommez-vous la musique ?

Streaming, réseaux sociaux, YouTube, concerts, CDs, radio : de quelle manière consommez-vous la musique ? Et comment vos enfants y ont-ils accès ?

comment consommez-vous la musique ?

La technologie des appareils, les modes de diffusion, la façon de consommer la musique (et l’art en général), ont considérablement évolué en 10 ans. 

Docteur Jazz voulait faire le point, avec ce petit article, qui vous invite à réagir sur les avantages et inconvénients de ces évolutions, ainsi que leur impact sur la culture générale et la transmission aux jeunes générations dans ce domaine.

LE DISQUE

Ce n’est un secret pour personne ; l’industrie du disque est en crise depuis une dizaine d’années. Les modes de consommation de la musique ont totalement muté dans la dernière décennie. L’explosion du numérique, des réseaux sociaux, mais aussi la récente pandémie et les contraintes qu’elle a imposées, ont fortement modifié notre rapport à la culture.

La crise du disque a certainement des causes multiples, parmi lesquelles : 

  • Le maintien de la TVA à 19,5% (contre 5,5% pour le livre, ce qui est aberrant, car cela rend le CD inaccessible à tout un pan de la société). Une véritable question peut être ici posée quant à l’égalité concernant l’accès à la culture…
  • Le développement du streaming et l’ouverture de nombreuses plateformes (dont l’offre est souvent limitée, notamment dans les musiques comme le jazz, le classique ou les musiques improvisées)
  • La disparition progressive des lecteurs CDs dans les foyers, comme dans les voitures par exemple (au profit d’appareils plus généralistes, comme les tablettes, smartphones et autres ordinateurs)

Oui, il est très pratique d’écouter de la musique sur des supports numériques. Voici quelques aspects positifs de ce mode de consommation :

  • On peut sélectionner uniquement les morceaux qui nous plaisent
  • Pas de problème de stockage (les disques prennent de la place)
  • On peut écouter sa musique n’importe où, avec un IPhone, un ordinateur…

Le revers de la médaille :

  • Le format très compressé du MP3 prive nos oreilles (aguerries ou non) de nombre d’informations musicales, de nuances, de détails… faites le test : écoutez un CD bien enregistré (même en numérique) sur une bonne chaîne audio, et passez le même morceau en MP3 sur le meilleur système son que vous ayez pour votre ordi ou smartphone… La différence est saisissante !
  • Vous n’avez souvent accès (sur les plateformes ou YouTube) qu’à des informations très incomplètes, voire erronées concernant l’enregistrement, les musiciens etc (line up) 
  • Le fait de souvent écouter de la musique avec un casque (parfois de mauvaise qualité), dans des conditions très moyennes d’écoute (transports, bureau, loisirs) ne peut-il pas s’apparenter à une sorte de « fast fooding » musical ? On n’écoute pas vraiment… Qui prend encore le temps et le plaisir de s’asseoir dans son canapé, au calme, pour écouter un bon disque ? 

LES RESEAUX SOCIAUX

Ils sont désormais totalement incontournables ! Avec, là aussi, des aspects positifs et négatifs.

Le fait est, que YouTube ou Facebook m’ont donné à plusieurs reprises l’opportunité de découvrir des artistes ou des enregistrements qui m’étaient jusqu’alors inconnus (et je ne suis certainement pas le seul). Le flot permanent de vidéos et publications sur les réseaux sociaux, réserve parfois de très belles surprises !

Mais pour une très grande part (il en est de même sur les ondes radio ou TV, et ce n’est pas récent), la tendance est à l’uniformisation et au nivellement par le bas. La bonne excuse des diffuseurs étant de prétendre que c’est ce que le public demande… Mais comment le public peut-il aimer ou découvrir autre chose, lorsqu’on ne lui passe en boucle que les 10 mêmes chansons ?… C’est un grand débat, qui peut rejoindre celui de l’accès à la culture pour tous !…

Mes collègues et amis musiciens ont tous entendu ça à la fin d’un concert : « Ah mais j’adore cette musique, je ne connaissais pas… » Ou alors : « C’est ça le jazz ? mais pourquoi on en entend jamais à la radio ? »

Sous-entendu, les radios grand public et pas les radios spécialisées bien entendu…

Autre problème des réseaux sociaux, et là aussi mes collègues savent de quoi je parle : la publication sauvage et sans autorisation, d’une jam, d’une répétition, voire d’un extrait de concert, souvent d’une qualité audio pitoyable, qui forcément, dessert la musique…

LES CONCERTS

Nous le constatons tous : la pandémie de COVID qui dure depuis deux ans et qui n’en finit pas, a engendré un changement de comportement du public. Beaucoup (contraints par la fermeture prolongée des salles), ont pris l’habitude de consommer de la culture chez eux, sur leurs écrans… Il faut rester optimiste, et espérer une sortie rapide de cette « torpeur généralisée » induite par la privation de salles, mais le public reviendra -t-il en masse dans les théâtres et salles de concerts ? On le souhaite bien sûr, car mieux que tout support, écouter la musique en direct, en osmose avec les artistes, reste une expérience tout à fait unique et irremplaçable.

ET LES JEUNES GENERATIONS ?

De mon point de vue, le problème principal engendré par la disparition annoncée des appareils dévolus exclusivement à l’écoute de la musique (et donc des supports physiques comme les CDs), réside dans le fait que la musique est à présent majoritairement consommée sur des appareils généralistes (Smartphones, tablettes, ordinateurs). Cela « gâche » un peu la magie, annihile l’envie, banalise la démarche… On zappe, on écoute un demi-morceau, puis on passe une vidéo, puis on répond à un mail… C’est évidemment très dommageable pour la jeune génération, qui fait rarement l’effort de se renseigner sur ce qu’il écoute, sur l’artiste etc… C’est un phénomène que je vois s’intensifier au fil des ans, y compris chez les étudiants en musique. C’est finalement » l’accès trop facile » en quelques clics, qui tue la curiosité et finit par nuire à la culture générale… Le zapping n’a pour moi rien à voir avec la curiosité (celle qui pousse les gens à s’intéresser à un sujet, un artiste etc), mais il s’apparente plus à une sorte de voyeurisme. 

On fait de plus en plus rarement la démarche d’écouter vraiment et spécifiquement de la musique.

En cela, et surtout pour les plus petits, l’attitude des parents est primordiale, tout comme leur propre rapport à la musique (et à la culture en général). Un appareil dévolu spécialement à l’écoute de la musique à la maison, permet à l’enfant d’identifier clairement un objet, et de l’associer à une action qui déclenche un plaisir ! Il pourra alors facilement vous manifester son désir et sa curiosité. C’est une chose que je constate tous les jours avec mes jumeaux de 2 ans, qui pointent du doigt la chaine hifi lorsqu’ils veulent écouter de la musique. Un smartphone ne remplacera jamais un concert, un disque, un livre, ou un tableau de maître, et c’est tant mieux !

Stan Laferrière

Programmation jazz du mois de Janvier 2022 au « Gupta’s » à Angers

Docteur Jazz à le plaisir de programmer ce lieu d’exception situé en face du Château !

Les concerts ont lieu au club « On Z Rocks » situé au rez-de-chaussée. TOUS LES JEUDIS !

1er set de 19H30 à 20H45 (Pour ceux qui le souhaitent, un merveilleux restaurant vous accueille au premier étage après le concert)

2ème set de 21H15 à 22H30 (Restauration légère disponible au club, au second set seulement)

Réservations possible sur le site du Gupta’s

Tarifs à 5 euros pour les étudiants et les musiciens

6 janvier : William Lecomte trio

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Quelques suggestions de cadeaux pour un Noël Jazz

Pour toute la famille

Si vous avez loupé « Soul », le dessin animé de Pixar qui a été privé de salles obscures à sa sortie au Noël 2020, alors il est encore temps de vous rattraper ! Ce formidable film d’animation au graphisme époustouflant, vous emmène à New York en compagnie de Joe Gardner, pianiste de jazz passionné mais résolu à enseigner la musique au collège pour gagner sa croûte… Un malheureux faux pas lui fait croiser la route de 22, petit être attachant mais sans goût pour la vie terrestre. Ce binôme mal assorti, devant faire équipe par la force des choses, sera finalement beaucoup plus complémentaire que prévu… En tant qu’amateur de jazz, vous apprécierez la qualité et l’originalité de la bande-son ainsi que la fluidité de l’animation pendant les solos des musiciens.

Bien plus qu’un dessin animé sur le jazz, « Soul » nous invite à nous questionner sur nos « raisons d’être », notre relation au spirituel, nos instants de grâce. Une vie sans passion a-t-elle du sens ? Le simple désir peut-il suffire à donner du sens à nos actions ? Ou le pouvoir de s’émerveiller ne suffit-il pas à être comblé ?

Impossible d’oublier notre jeu de 7 familles Jazz, qui vous permettra de vous familiariser avec 6 instrumentistes représentatifs de 7 « styles de jazz » (New Orleans, Swing, Bebop, Cool, Hard bop, free et fusion).

Pour les tout petits (de 1 à 5 ans)
« Mes premiers airs de jazz » aux Editions Gründ (2016)

Grâce à ses grosses pages cartonnées, les petits doigts peuvent manipuler ce livre sans crainte ! Chaque double-page illustre un standard de jazz dont un extrait de quelques secondes se déclenche en appuyant sur un bouton creux caché dans la page. Le choix des morceaux est judicieux car il permet de découvrir 6 thèmes des années 20 aux années 50, le tout interprété par les plus grands musiciens.

« Paco et la fanfare » de Magali Huche chez Gallimard jeunesse (2014)

Paco le chien et ses copains éléphants, autruches, caniches, grenouilles et hippopotames vous emmènent dans les coulisses du cirque. Vous assisterez aux répétitions et aux incroyables numéros d’acrobaties et de clowneries bien-sûr ! Ce livre-tactile-musical, généreux en extraits musicaux, est idéal pour familiariser l’enfant aux timbres des instruments de la fanfare tout en s’amusant. On peut saluer l’engouement des musiciens ayant contribué aux enregistrements ( Patrick Artero à la trompette s’il-vous-plaît !). Attention, les pages étant fines, la présence d’un adulte est nécessaire…

NB: Il existe un « Paco et le jazz » que nous recommandons bien évidemment !

Pour les plus grands (à partir de 7 ans)

Coups de coeur pour deux livres publiés cette année retraçant le parcours de célébrités du jazz afro-américaines : Nina Simone et Louis Armstrong.

« La trompette de Louis » de Magali Chiappone-Lucchesi et Youlie aux éditions Glénat jeunesse (2021)

C’est au travers du témoignage de sa trompette que l’on fait connaissance avec « Little Louis ». Gamin des rues de la Nouvelle-Orléans, tour à tour vendeur de charbon et chiffonnier, le petit Louis est un sacré débrouillard qui a la voix qui porte ! Quelle ambiance il y a dans les rues de son quartier ! La musique résonne partout et pour toutes les occasions : les parades, les mariages, les enterrements, dans la rue, les cabarets, les églises… Louis baigne littéralement dans la musique ! Mais c’est « grâce » à une bêtise que la chance sourit à notre gavroche louisianais : il fera ainsi connaissance d’un professeur qui repèrera ses talents de musiciens et qui lui offrira son premier cornet. Suivra la magnifique carrière internationale qu’on lui connaît …

Les illustrations de Magali Chiappone-Lucchesi aux gammes colorées crépusculaires et contrastées vous transporteront dans la vibrante Amérique du début de vingtième siècle. Couvrant l’intégralité des doubles-pages, les dessins prennent une place de choix et permettent une meilleure immersion . Le discours de la trompette, plein d’admiration et d’amour pour son « maître » reste léger et poétique, belle astuce narrative pour aborder une biographie de façon vivante ! Une bande-son vous est proposée en fin d’ouvrage afin de familiariser l’enfant avec les « tubes » du trompettiste.

« Nina » de Traci N. Todd et Christian Robinson chez Didier Jeunesse (2021)

Un peu plus fournie que la biographie précédente, « Nina » nous fait découvrir le parcours plein d’embûches d’Eunice Kathleen Waymon, alias Nina Simone. Fille d’une fervente femme de ménage et d’un père pianiste amateur, la petite Eunice grandit dans une famille modeste mais heureuse. Chantant avant même de savoir parler, elle se fait bien vite remarquer pour sa précocité musicale. Miss Mazzy, une généreuse professeure de piano classique se propose même d’organiser des collectes afin de lui donner des cours de piano gratuitement. C’est avec un grand enthousiasme que la petite fille se lance dans l’étude des pièces de Bach et Mozart. Mais dans cette Amérique marquée par la ségrégation entre les blancs et les noirs , Eunice n’est pas à sa place derrière un piano à queue… et les portes qui se sont ouvertes pendant l’enfance se refermeront bien vite.

Les illustrations de Christian Robinson sont réalisées à la peinture et avec toute sorte de papiers découpés (journaux, papiers repeints, pages de magazine déchirées…). Volontairement naïfs avec un aspect artisanal assumé, ses découpages sont particulièrement remarquables dans une époque où les illustrations numériques en aplats dominent…L’assemblage audacieux de ces papiers et les harmonies colorées choisies confèrent à cet ouvrage un réelle qualité picturale.

Pour toute la famille !