Quels instruments trouve-t-on dans la musique de jazz, et quelle est la composition des orchestres de jazz ?
En fait, cela varie en fonction des styles et des époques…
Le jazz est en partie, né des fanfares et harmonies municipales ou brass bands, que l’on peut regrouper sous la dénomination de « Marching Bands », dans lesquels on rencontrait nombre de musiciens qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un instrument…
On retrouve donc tout naturellement, tous les instruments présents habituellement dans ce type de formations : Cornet (trompette), trombone, clarinette (parfois du saxophone), flûte, tuba, grosse caisse, cymbales, tambour (ou caisse claire)…
Ces Marching Bands rencontrent un énorme succès à la Nouvelle-Orléans, et ponctuent ou animent de nombreux évènements comme les mariages, les enterrements, les picnics, ou les fêtes diverses…
Le style Nouvelle-Orléans (Années 1910) :
Vers 1910 (et même un peu avant) on voit apparaître les premiers orchestres jouant à poste fixe. 6 à 10 musiciens. Le type d’instruments présents dans les orchestres de jazz se « standardise » alors un peu. Cornet, trombone, clarinette, saxophone, guitare, contrebasse, batterie, violon, (un piano, lorsqu’il en existe un sur place).
La tradition du violon dans les orchestres de jazz (jusqu’en 1930) a deux origines principales. La première est qu’il était traditionnellement enseigné aux enfants de bonnes familles (Blanches, noires ou créoles). La deuxième, qu’il était un instrument incontournable de la Country Music (Voir l’article « Le violon dans le jazz »).
Contrairement à une idée reçue ; il n’y a que très rarement de banjo et de tuba dans ces premiers orchestres. Le banjo va apparaître dans les orchestres vers le milieu des années 10, pour quasiment disparaître à l’aube des années 30. On trouve dans les orchestres, différents types de banjos : des instruments à 4 cordes, accordés de diverses manières, et des instruments à 6 cordes (Voir l’article « le banjo dans le jazz« ). Le tuba sera plutôt utilisé lorsque l’orchestre est ambulant.
Les musiciens jouent en ligne dans un ordre immuable, de gauche à droite : batterie, trombone,cornet, clarinette, violon, guitare, basse à cordes.
Les rôles sont plus ou moins prédéfinis, dans l’exposition du thème principal, qui s’effectue la plupart du temps en « improvisation collective » (sorte de contrepoint instantané).
Le cornet (trompette) joue la mélodie, le trombone soutient les fondamentales plutôt dans le registre grave et fait des relances avec la coulisse, la clarinette brode en croches dans le registre aigu. La batterie est alors rudimentaire, car elle vient d’être inventée, notamment pour réduire le nombre de percussionnistes, au nombre de 3 dans les marching bands : grosse caisse-tambour-cymbales. Ces 3 instruments seront à présent joués par un seul et même musicien (Voir l’article « La batterie dans le jazz »). La grosse caisse et la contrebasse (soit à l’archet, soit en pizzicato), marquent le 1er et le 3ème temps, la cymbale « frappée » le 2ème et le 4ème temps. Le banjo quant à lui, marque tous les temps en accentuant souvent le 2 et le 4, pour créer un balancement.
Une idée reçue consiste à dire que dans les orchestres New-Orleans, les batteurs ne jouaient que des accessoires (cymbales frappées, wood blocks, cloches) et pas la batterie complète. Cette idée est véhiculée par le phonogramme de l’époque (Entre 1916, date du premier enregistrement de jazz et 1925, avènement de l’enregistrement électrique et l’invention du microphone). Les moyens techniques de l’époque ne permettaient pas d’enregistrer les « fûts » de la batterie sans masquer les autres instruments… (Voir l’article « La batterie dans le jazz »).
* Ce n’est qu’en 1925 qu’apparaissent les premiers véritables enregistrements électriques, aux USA puis en Europe, d’abord avec des micros au charbon, dérivés de ceux utilisés dans les téléphones, assez médiocres, puis avec des micros à condensateur, très proches de ceux toujours utilisés aujourd’hui, comme les fameux Neumann, qui servaient au départ pour sonoriser les discours d’un certain dictateur….
Tout va alors très vite, Western Electric fabrique les premiers micros électrostatiques et General Electric les premiers haut-parleurs dynamiques dès 1928. Le pick-up électrique, apparu en 1926, remplacera peu à peu les phonos à pavillons. Le disque pourra alors prétendre à une certaine fidélité avec une gamme de fréquence de 50-6 000 Hz en 1925, jusqu’à 30-8 000 Hz à la fin des années 30.
Le style Dixieland (Années 1910) :
On nomme Dixieland, l’ensemble des 11 états du sud ayant fait sécession en 1861. Une autre explication mentionne la frontière entre les états du nord et les états du sud dont l’ensemble était appelé Dixieland en raison des billets de Dix Dollars nommés « Dixies », imprimés en bilingue Anglais/Français !
Très schématiquement, le jazz Dixieland est joué majoritairement par des orchestres de musiciens blancs, à la même période que le jazz New-Orleans. Les instruments présents dans ces orchestres sont donc sensiblement les mêmes.
A noter : la réalité sur le terrain est moins tranchée que cela, et il existe malgré la ségrégation, des orchestres mixtes (Noirs/blancs), les noirs ou les créoles se grimant parfois (avec de la poudre ou de la farine) pour jouer dans les orchestres blancs.
A noter également : Ne pas confondre le jazz Dixieland joué dans les années 10 à la Nouvelle Orléans, et le jazz Dixieland « Revival » joué principalement en Europe à la fin de la deuxième guerre mondiale (Voir plus bas).
Un petit mot du washboard, instrument « accessoire » qui remplaçait la batterie en certaines occasions (il n’a jamais trouvé une place pérenne dans les orchestres). Il était principalement joué dans des orchestres où l’on trouvait également une washtub bass, instrument fabriqué avec une bassine retournée, un manche à balais et une corde, et censé remplacer la contrebasse. On trouve fréquemment le washboard comme accessoire, posé sur la grosse caisse, on le joue alors en le frottant avec les baguettes et non plus avec des dés à coudre.
Le style Chicago (Années 1920) :
Lors du premier exode de l’histoire du jazz (1917-1920), les musiciens quittent massivement la Nouvelle-Orléans pour les villes du nord (Chicago notamment). En cause, le décret de fermeture du quartier de Storyville prononcé par le gouverneur, quartier où la plupart des musiciens de jazz gagnaient leur vie en jouant dans les bars et « speak easy ».
A Chicago, on va donc retrouver des musiciens « migrants » qui joueront du jazz Nouvelle-Orléans (Avec en tête : Louis Armstrong avec ses Hot 5 et Hot 7, et Jelly Roll Morton avec ses Red Hot Peppers). Ils vont côtoyer la jeune garde du jazz blanc, qui va souffler ce nouveau courant, plus « savant » harmoniquement. Leur chef de file se nomme Bix Beiderbecke (Voir l’article sur Bix).
L’instrumentation de ces nouveaux orchestres ne va pas beaucoup évoluer, si ce n’est l’utilisation plus systématique du saxophone, instrument onéreux, que l’on rencontrait moins souvent à la Nouvelle-Orléans (voir l’article « le saxophone dans le jazz« ). Chez Bix, on trouve un saxophone ténor en Ut (instrument pratiquement inusité de nos jours) et un saxophone basse (jouant donc le rôle de la contrebasse).
C’est aussi la période (à partir de 1923), où l’on va commencer à voir des orchestres plus étoffés (les prémices du Big Band), avec plusieurs instruments d’une même famille, réunis en sections… (Voir plus bas le chapitre sur le Big Band).
Le style Swing (Années 1930) :
A l’aube de années 30, le style Swing va apporter une toute nouvelle pulsation à 4 temps (Voir la vidéo « le Swing, cet illustre inconnu »), qui va révolutionner le jazz et transformer de façon quasi définitive la nomenclature de la section rythmique.
Le banjo est définitivement abandonné au profit de la guitare. Le tuba ou le saxophone basse laissent la place à la contrebasse, qui va à présent jouer tous les temps.
Autre révolution : l’utilisation d’un nouvel accessoire au sein de la batterie. La pédale « Charleston » fait son apparition (les prémices de son utilisation se font entendre vers 1926-27, notamment avec Kaiser Marshall dans l’orchestre de Fletcher Henderson). On fait alors le tempo en « Cha-ba-da » sur cette double cymbale, si caractéristique de ce style Swing (Voir l’article « La batterie dans le jazz »).
La section mélodique quant à elle (dans les petites formations) reste à peu près la même jusqu’au Hard Bop : Trompette-Saxophone-Trombone. La clarinette devient à cette époque un instrument soliste très en vogue, avec des musiciens comme Benny Goodman (Sacré « Roi du swing » en 1938 à Carnegie Hall), Artie Shaw et beaucoup d’autres…
Le style Bebop (Années 1940) :
Ce nouveau style qui va déferler à partir de 1939 (principalement à New York), va se caractériser par un rythme très énergique et des mélodies heurtées. La formation « type » de l’orchestre Bebop se composera d’un piano, d’une contrebasse, d’une batterie, d’une trompette et d’un saxophone. Le trombone à coulisse y sera moins présent. On joue des thèmes à l’unisson, suivis de larges plages d’improvisation.
Cette période voit le début de l’émancipation de la guitare, qui grâce à l’électrification, sort de son rôle d’instrument accompagnateur, pour devenir enfin soliste. Cette révolution, on la doit notamment à Charlie Christian, qui avait déjà commencé à mettre en avant ce rôle de soliste dans l’orchestre de Benny Goodman, et qui jouera dans les premières sessions de Charlie Parker (Voir l’article « La guitare dans le jazz »).
Le style Dixieland « revival » (Années 1940) :
Ce style, ou plutôt sa résurgence, a principalement lieu en Europe. Elle est sans doute la cause de deux facteurs principaux : D’une part, l’incompréhension du public Européen, heurté par ce nouveau mode d’expression qu’est le Bebop (qui ne franchira l’atlantique qu’après-guerre), et qui va provoquer une scission en France, entre les partisans d’Hugues Panassié, fervent défenseur du jazz traditionnel, et Charles Delaunay, défenseur du jazz « moderne ». D’autre part, l’arrivée massive en France à cette période, de stars du jazz traditionnel, comme Sidney Bechet (Il s’installera définitivement en France et s’y mariera).
On retrouve dans ce style les instruments traditionnels du jazz Nouvelle-Orléans, mais l’instrumentation comme la pulsation rythmique, auront subi les influences de la musique Swing des années 30. La pulsation sera souvent à 4 temps (2 temps pour le New-Orleans) et la batterie jouera avec une pédale charleston (Absente dans le jazz New-Orléans).
Le style Cool (Années 1950) :
Majoritairement joué par des musiciens blancs (Mais quasiment créé par un noir : Miles Davis), le style « Cool » ou « West Coast », par opposition au Bebop, favorise plutôt des mélodies douces, et des harmonies sophistiquées. Les instruments « rois » restent en place (Saxophone, trompette, trombone, souvent à pistons et non plus à coulisse). La section rythmique n’évolue pas vraiment dans sa nomenclature, mais se fait souvent plus discrète…
On assiste à l’arrivée d’instruments iconoclastes (à l’époque) dans le jazz : le cello (violoncelle, avec notamment Oscar Pettiford et Chico Hamilton), la flûte (déjà présente depuis les débuts du jazz, mais pas réellement comme soliste), le tuba (mais plus dans son rôle de contrebasse), les hautbois, cors anglais, bassons, French Horns (cors d’harmonie). Ces apports donnent lieu à des mariages de sons inédits…
Le style Hard Bop (Années 1950/1960) :
Avec le Hard Bop, on revient à la « tradition ». Aussi bien au niveau du répertoire (On puise abondamment dans le Gospel et le Blues) que dans l’instrumentation qui redevient très classique. Trompette–Saxophone–Trombone. C’est aussi une des périodes « Reine » de la formule en Quartet (Rythmique + un soliste) ou en Quintet (Rythmique + 2 solistes).
Le style Free Jazz (Années 1960/1970) :
Style caractérisé par l’abandon progressif des codes harmoniques, rythmiques, et des formes « convenues ». Il en va de même pour les instruments utilisés, qui peuvent être très divers et puiser dans un arsenal qui peut également comprendre des instruments ethniques traditionnels. L’utilisation même des instruments, peut, elle aussi s’avérer originale et novatrice. Pour exemples, le saxophoniste Roland Kirk qui joue avec 3 saxophones en même temps, le piano « préparé » avec un accordage particulier par exemple (Paul Bley), ou l’utilisation du saxophone sans le bec etc…
On assiste également à cette période, à l’arrivée du synthétiseur.
Le style Fusion/Jazz Rock (Années 1970/1980) :
Ce style, comme son nom l’indique, fait fusionner le Jazz avec le Rock et les musiques du monde, à l’aube des années 80, alors que le jazz « pur » a peine à trouver un nouveau souffle après la période du Free Jazz.
La nomenclature des orchestres fait alors la part belle aux instruments de la rythmique, qui se trouvent bien souvent au tout premier plan. La guitare électrique, les claviers et synthétiseurs, la batterie, la basse électrique. La trompette est toujours présente (Et notamment celle de Miles Davis, encore lui !), le saxophone également. Le trombone et la clarinette, vont quant à eux s’effacer un peu.
Les BIG BANDS :
Le grand orchestre, contrairement aux petites formations, même étoffées, est régit par la loi des sections. une section d’anches, une section de trompettes, une section de trombones, et une section rythmique.
La musique est le plus souvent écrite, mais laisse malgré tout, de larges plages pour l’improvisation.
Au début des grands orchestres (Années 20. Fletcher Henderson) on comptait 2 ou 3 trompettes, 1 ou 2 trombones, 3 saxes/clarinettes, et une section rythmique.
Au fil des années et de l’évolution des styles, le Big band « type » s’étoffe pour arriver à sa forme définitive : 4 trompettes, 4 trombones (longtemps restés 3), 5 saxes et une section rythmique.
Certains orchestrateurs, comme Stan Kenton ou Gil Evans (à partir des années 50/60) ont ajouté des instruments (Cors, hautbois, bassons, tubas, flûtes, percussions…) pour enrichir la palette sonore du Big Band.
A noter : L’utilisation quasi systématique des sections de l’orchestre en « paquets » ou « homorythmie », va peu à peu (à partir des années 50 surtout) laisser place à une utilisation plus libre des instruments. Notamment parce qu’à présent, le Big Band ne sert plus à faire danser comme à la « swing era » des années 30 et 40, mais qu’il est maintenant un support orchestral au service des compositeurs qui sont plus aventureux sur la forme et les couleurs. L’orchestrateur va alors utiliser à loisir, des « binômes », des solistes çà et là, déstructurer les sections pour créer de nouveaux mariages d’instruments, de nouvelles couleurs et de nouvelles tensions.
Lire l’article sur « La petite histoire du Big Band » (En préparation)
Et le vocal dans le jazz ?
Le chant fait bien évidemment partie de l’ADN de la musique de jazz. Abreuvé à ses débuts par les chants de travail (Worksongs) les chants religieux (Gospel et Negro-Spiritual), par le Blues également, il n’y aura pas une seule période de l’histoire du jazz où le chant ne sera pas présent ! Porté par les grandes voix du Blues et du jazz : Bessie Smith « l’impératrice du Blues », Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, Dinah Washington, Frank Sinatra, Nat King Cole, Al Jarreau, Bobby McFerrin… Les innombrables groupes vocaux eux aussi, attestent de la vitalité du jazz vocal : Les Mills Brothers, les Hilo’s, les Meltones, les Double-Six, Manhattan Transfert, Take 6…
Il est même une technique vocale que certains chanteurs et chanteuses de jazz ont développé et perfectionné : le SCAT, ce chant qui utilise les onomatopées à la place des paroles, et porte la voix au rang de soliste. Louis Armstrong et Ella Fitzgerald ont planté les jalons et en ont fait un étendard du jazz vocal, les suiveurs comme Al Jarreau ou Bobby McFerrin ont développé la technique…
Lire l’article « le Scat vocal dans le jazz »
Deux instruments ont une histoire un peu particulière…
Le saxophone. Inventé par Adolphe Saxe dans la seconde moitié du 19ème siècle. Il est au début du 20ème, très peu utilisé en musique classique, les compositeurs ne voyant pas très bien ce qu’ils allaient pouvoir tirer de ce nouvel instrument hybride et bizarre, sauf quelques visionnaires imaginatifs comme Maurice Ravel, qui allait le faire entendre dans son Boléro.
On peut vraiment dire que le saxophone acquiert ses lettres de noblesse dans le Jazz, grâce à des solistes comme : Coleman Hawkins, Lester Young, Ben Webster, Johnny Hodges, Sidney Bechet, Stan Getz, Dexter Gordon, John Coltrane, et bien d’autres…
Lire l’article « Le saxophone dans le jazz »
La batterie. Le cas de la batterie est particulier. Elle n’aurait purement et simplement jamais existé sans le Jazz !
A l’ère des Marching Bands aux débuts du 20ème siècle, plusieurs musiciens jouaient des percussions dans le même orchestre : l’un de la grosse caisse, un autre des cymbales, un troisième de la caisse claire. Puis les orchestres ont commencé à jouer à poste fixe, et pour avoir des engagements mieux payés, il fallait réduire le nombre de musiciens… On inventa alors la pédale de grosse caisse qui permit au même musicien de jouer de la grosse caisse, de la caisse claire et des cymbales en même temps. La pédale charleston apparut à la fin des années 20 (vers 1926), avec notamment Lionel Hampton et Kaiser Marshall (dans l’orchestre de Fletcher Henderson), qui furent les premiers batteurs à l’utiliser pour faire le tempo. Son utilisation est une des caractéristiques principales du style Swing.
Puis de grands solistes ont fait avancer la technique de l’instrument et les accessoires qui le composent, pour fixer (dans les années 40) ce que l’on connaît comme la batterie moderne.
Lire l’article “La batterie dans le jazz »
Stan Laferrière
J’ai adoré cet article , il est formidable , instructif et complet !
Un article très instructif. Je compose (entre autres) du Jazz (Swing et Dixieland ont ma préférence), mais je n’ai pas une grande culture musicale et pour chaque morceau composé je me demande dans quel courant il se situe, et si mes choix instrumentaux, rythmiques et autres sont bien dans la ligne de ce courant… Merci pour ces précieuses informations.
Ralph Bilouppie.
Avec plaisir !
Très bonne synthèse, article très clair, merci !
C’est comme un dictionnaire. On lit un article qui nous conduit vers un autre, une autre question, une autre histoire et finalement, on y passe la nuit. Merci Stan de nous apprendre autant de choses si simplement. A plus
Merci beaucoup pour ce retour très encourageant et motivant !
C’est vraiment remarquable
Comme tout ce que tu fais!
Bravo et MERCI
Amitié
Merci beaucoup Pierre ! J’essaye toujours d’être synthétique et précis, à défaut d’être exhaustif !…;-)