Claude Bolling rejoint en cette fin d’année 2020, le Panthéon des musiciens de jazz Français.
Travailleur acharné, inventif, boulimique, touche à tout, il a beaucoup contribué (à l’instar de Jacques Loussier, Didier Lockwood, Michel Legrand et quelques autres) à l’exportation et à la reconnaissance du jazz Français à l’étranger. Également connu pour ses compositions « Cross over », mélangeant jazz et classique en mettant en scène des musiciens comme Jean-Pierre Rampal ou Alexandre Lagoya, il sera un compositeur important de musique de film et d’animation et s’imposera comme l’un des plus grands pianistes spécialistes du Ragtime.
J’ai eu la grande chance de travailler avec lui durant les années 90, et d’être un témoin actif de son « laboratoire musical ». J’ai énormément appris sur mon métier à son contact.
J’avais envie de vous faire partager ce petit extrait d’une émission d’André Francis de 1974, où Claude est parfaitement dans son élément, et nous montre sa connaissance des pianistes des années 1910 à 1940.
Merci pour tout ça Claude.
A écouter également, des enregistrements que les plus jeunes ne connaissent peut-être pas :
Les trio de 1953 avec Albert Nicholas (clarinette) et Kansas Fields (batterie)
Les duos de 1951 avec Roy Eldridge (trompette)
Claude Bolling et son orchestre (Big band) de 1956 « Les succès de Duke Ellington »
La plupart de ces enregistrements sont disponibles chez Frémeaux & associés.